Quelques repères sur la construction du parti à partir des experiences passées

L’enjeu est d’essayer d’aborder quelques-uns des problèmes qui peuvent se poser lorsqu’on cherche à construire un parti révolutionnaire en essayant de tirer des leçons à partir de l’expérience du passé.

Cette introduction est volontairement brève puisqu’il y aura ensuite un temps de lecture avant la discussion. Après un aperçu un peu général, on se focalisera davantage sur deux expériences du début du XXème siècle autour de la construction du Parti bolchevique et de celle du Parti communiste en Allemagne au début des années 1920 (fascicule du thème 4 avec des extraits des ouvrages de Pierre Broué). Même si la Russie est un pays très différent de la France d’aujourd’hui, c’est le seul exemple de révolution prolétarienne victorieuse dans laquelle les soviets ont joué un rôle décisif. Avec le PC en Allemagne, nous avons l’occasion de réfléchir à ce que peut être un parti révolutionnaire de masse, alors que nous sommes habitués depuis (trop) longtemps à militer dans de toutes petites organisations…

Marx et le "parti éphémère"

Nous sommes toutes et tous ici convaincus de l’importance du parti. Pourtant si l’on observe l’attitude de Marx, on s’aperçoit qu’il a une attitude des plus souples sur la question, et que pour lui le parti est clairement un outil subordonné aux tâches politiques de l’heure : Marx participe à la transformation de la Ligue des justes en Ligue communiste en 1847, mais il l’oublie presque aussitôt durant la révolution en Allemagne en 1848, au profit d’un journal pouvant permettre d’agir à l’échelle de masse, la Nouvelle Gazette rhénane. Il participe activement à la fondation de la Ière Internationale après n’avoir appartenu à aucun parti durant les années 1850, mais il milite pour sa dissolution en 1872 après l’écrasement de la Commune. En 1875, c’est la fondation du Parti Social-Démocrate en Allemagne, mais à la différence de la période précédente, il pense désormais que le parti ne peut se construire que sur la base d’une critique rigoureuse de son programme sans chercher à rassembler tout le monde au sein du mouvement ouvrier (voir sa Critique du programme de Gotha).

Bref, qu’est-ce qu’un bon parti pour Marx ? C’est l’outil le mieux adapté aux tâches de l’heure.
Sa vision est donc loin d’être figée, et cela d’autant plus qu’elle est dès le départ orientée dans deux directions a priori assez différentes lorsqu’on lit le Manifeste communiste, où l’on observe une tension entre ce que Marx appellera plus tard "le parti historique" et le "parti éphémère" (voir extraits dans les documents).

Le parti historique, c’est la classe en tant que telle, qui devient consciente de ses intérêts (la "classe pour soi") ; le parti éphémère, c’est l’outil qu’on construit à un moment donné et que Marx définit dans le Manifeste en termes très généraux : le parti communiste serait la fraction la plus résolue du prolétariat, sans avoir non plus d’intérêt distinct du reste du mouvement ouvrier. C’est la fraction du mouvement ouvrier qui a une claire conscience des tâches historiques de la classe ouvrière et qui sait inscrire son action dans le cours de la lutte de classe (un aspect important pour ne pas faire de contre-sens sur la fraction "la plus résolue", car Marx a une démarche matérialiste : on ne peut pas forcer artificiellement le cours de l’histoire, mais seulement permettre à la lutte de classe d’aller jusqu’au bout de ses possibilités).

Une tension qui subsiste ensuite :
  • pour la Social-démocratie qui se construit à la fin du XIXème siècle, le parti éphémère doit tendre à organiser toute la classe ouvrière et finir par se confondre avec le parti historique ;
  • mais l’expérience de la Commune pose un autre problème. Comment arracher le pouvoir à la bourgeoisie, faire des choix entre différentes stratégies possibles (un langage militaire) ? A la lumière de cette expérience émerge une autre conception du parti, le parti stratège, éventuellement parti dirigeant et parti d’avant-garde.
L'expérience de la Social-démocratie en Allemagne

Pour les communistes au XXème siècle, la Social-démocratie est à la fois un modèle et un repoussoir.

Un modèle, car sa progression épouse les progrès de l’industrialisation pour devenir une organisation de masse (1,4 million de membres, sans compter les organisations périphériques comme les coopératives, mutuelles, syndicats ; un tiers des députés au parlement en 1914, des dizaines de quotidiens nationaux et régionaux ; des écoles de formation de plusieurs mois…).

Un repoussoir car cette magnifique organisation débouche sur une faillite en 1914 (mais la CGT dirigée par les anarchistes appelle également à l’union sacrée : la faillite n’est pas liée directement au fait que ce soit une organisation politique centralisée, mais à un ensemble de facteurs).

Sur cette faillite, on peut rappeler rapidement trois explications devenues classiques parmi celles et ceux qui se réclament du marxisme, concernant la Social-démocratie.
  • Rosa Luxemburg : une adaptation au milieu parlementaire bourgeois, couplée à une conception mécanique et bureaucratique de la lutte de classe (il est toujours utile de relire à ce sujet Grève de masse, parti et syndicat)
  • Lénine : la faillite de la IIème Internationale est aussi liée à des transformations en profondeur du prolétariat, dont une fraction est davantage installée dans la société bourgeoise (ce que Lénine appelle "l’aristocratie ouvrière").
  • Mitchells : c’est l’un des premiers à élaborer une théorie des organisations et à s’intéresser à la bureaucratie. Il faut bien distinguer le phénomène bureaucratique en tant que dérive et défaut de fonctionnement, du phénomène social qu’est la bureaucratie, qui puise ses racines profondément dans la société capitaliste. La peur de tout perdre en 1914 est la raison principale qui a poussé l’appareil à renoncer à combattre sa propre bourgeoisie.
Les leçons qu’en tire la IIIème Internationale (cf. les 21 conditions) en termes organisationnels et politiques : des cellules d’entreprises plutôt que comités géographiques calqués sur les circonscriptions électorales ; une conception tribunicienne de la participation aux élections et au parlement, en mettant en avant systématiquement des candidats ouvriers ; la lutte contre son propre impérialisme ; un appareil clandestin pour ne pas reproduire août 1914…

En même temps, il ne faut pas fétichiser les 21 conditions : elles reflètent à certains égards une problématique spécifique à un moment particulier (cf. Moscou sous Lénine de Rosmer). Pas plus qu’il ne faut fétichiser l’expérience bolchevique : il faut tirer des enseignements, il n'y a pas un modèle intangible.

Le bolchevisme, produit d'une expérience particulière 
et matrice des futurs partis communistes

La Russie au début du XXème siècle connaît un contexte bien particulier, qui interroge sur la possibilité d’une révolution socialiste dans un pays très différent des pays capitalistes avancés à la même époque. L’apport du bolchevisme n'est pas seulement une cohorte de fer, mais un réel travail d’élaboration, la capacité à expliquer pourquoi la révolution socialiste est possible, avant de commencer à la faire. La politique reste aux commandes.

L’idée maîtresse chez Lénine est que ce sont les ouvriers et les paysans qui feront la révolution démocratique bourgeoise (la République et ses libertés démocratiques, la réforme agraire, etc.), pas la bourgeoisie (divergence majeure avec les mencheviks, plus secondaire avec Trostsky qui s’interroge sur l’articulation entre les deux étapes autour d’une problématique de la "révolution permanente"). D’où la nécessité de bien lire Que faire ? au moment où se constitue la fraction bolchevique en 1902.

Lénine y décrit l’organisation qu’il entend construire après la scission au sein du Parti ouvrier social-démocrate de Russie : un parti de militants, centralisé, construit autour d’un journal et d’un appareil de révolutionnaires professionnels. Avec une idée phare : la lutte de classe au quotidien ne peut produire au sein de la classe ouvrière qu’une conscience "trade-unioniste", et non une conscience socialiste. La classe ouvrière spontanément par ses luttes n’accède pas au niveau de la conscience politique socialiste. D’où le rôle du parti qui répond à trois enjeux : élément de continuité dans la lutte de classe ; opérateur stratégique ; mais aussi l’outil par lequel la classe ouvrière accède à une conscience politique…

Pour le comprendre, il faut définir ce que Lénine entend par lutte politique : c’est un "concentré de la lutte de classe", mais dans le sens où il y a un seuil qualitatif. La politique, c’est l’aspect général de la lutte de classe, ce qui relève du rapport réciproque entre toutes les classes. Du coup on comprend mieux la démarche au niveau de l’organisation du parti dans un pays où cet aspect général a énormément de difficulté à émerger, à la fois pour des raisons de discontinuité spatiale (l’isolement dans un pays immense) et temporelle (à cause de la répression qui met en cause régulièrement la continuité de l’activité).

C’est cela qui justifie la construction d’un parti très particulier dans un contexte particulier. La centralisation via les militants professionnels et le journal sont des moyens pour le prolétariat dans un pays comme la Russie de sortir de l’isolement et d’accéder de plain-pied à la lutte politique. Une situation très différente de l’Allemagne par exemple, d’où l’erreur qu’on peut faire à vouloir opposer schématiquement Rosa Luxemburg à Lénine. En Allemagne, les conditions objectives du capitalisme rendent possible une centralisation presque spontanée des luttes du prolétariat, pas en Russie (pour des raisons à la fois économiques et politiques).

Dans ce processus, le parti ne joue pas le rôle du professeur rouge qui expliquerait le socialisme comme on l’entend parfois dans certaines caricatures : il permet au contraire l’intervention coordonnée de la classe ouvrière sur l’ensemble des sujets qui traversent la société. En contribuant à cela, il permet à la classe ouvrière d’accéder à la politique et de prendre ses affaires en main. Nul substitutisme dans cette conception du parti d’avant-garde. Mais le souci de lui permettre d’intervenir pleinement dans la vie politique et de ne pas laisser ce terrain à la bourgeoisie libérale qui conteste de son point de vue et avec ses méthodes la dictature tsariste.

Dans un article publié en février 1902, L'agitation politique et le point de vue de classe, Lénine explique : "Notre premier devoir est d’intervenir dans tout problème libéral, de définir notre point de vue social-démocrate à son égard, de prendre des mesures pour que le prolétariat participe activement à la solution de ce problème et oblige à le résoudre selon son idée. Qui se refuse à pareille intervention (quelles que soient ses intentions) baisse pavillon devant le libéralisme, lui abandonne l’éducation politique des ouvriers, cède l’hégémonie dans la lutte politique à des éléments qui, en fin de compte, ne sont que les meneurs de la démocratie bourgeoise".

Un exemple pour l’illustrer, avec la lutte des étudiants confrontés à la répression de l’autocratie. La fausse indépendance de classe prônée par les "économistes" qui veulent se replier sur les problèmes d’usines en laissant toute latitude à la bourgeoisie libérale pour agir en-dehors, et ce que propose Lénine : des détachements prolétariens dans toutes les classes de la société. En accentuant toutes les contradictions dans toutes les classes de la société, c’est le rapport général entre les classes qui en est modifié, et donc la situation politique.

Ce qui nous interdit un certain nombre de contre-sens ou de caricatures souvent entendues : le parti réduit à ses révolutionnaires professionnels, le parti substitutiste, le parti des professeurs rouges… (en fait la formule sur la "conscience apportée de l’extérieur à la classe ouvrière" est une formule de la Social-Démocratie allemande et autrichienne, pas de Lénine ! Cf. documents). Il faut aussi éviter un autre contre-sens à la lecture du Que faire ? Car c’est tout sauf un livre de recettes. Le schéma organisationnel que propose Lénine est entièrement subordonné à des objectifs politiques dans un contexte bien précis.

Il faut aussi insister sur le fait que ces conceptions ne sont pas non plus figées et ont évolué avec le temps.

Lénine en 1905 dénonce la dérive des "comitards" (quand l’appareil des militants professionnels finit par étouffer le parti) et prend très vite la mesure de l’importance nouvelle des soviets qui bousculent la conception traditionnelle existant dans toute la IIème Internationale (en Russie comme ailleurs), faisant du parti le seul outil au travers duquel la classe ouvrière peut faire la révolution. Les soviets comme organe de front unique, l’abandon d’une vieille idée, celle du parti unique qui représente le prolétariat, l’unité de la classe à un autre niveau et d’une autre façon. Et donc une vraie dialectique entre l’initiative des masses et celle du parti qui rapproche Lénine de Luxemburg.

Pour Luxemburg en 1914/1919, désormais, réformistes et révolutionnaires ne peuvent plus coexister dans le même parti. Il faut un parti distinct, un parti d’avant-garde capable de diriger et de choisir le moment de l’insurrection, et non de le subir comme en janvier 1919…

Ce sont ces expériences, ces évolutions et ces convergences qui rendent possible la création de partis communistes dans la foulée de la révolution russe dans des pays très différents, notamment en Europe occidentale, sur le modèle bolchevique. Mais un modèle largement retravaillé durant la période précédente, et qui est loin d’être figé.

L'exemple du Parti communiste allemand

1914/1919 : la rupture est acquise entre réformistes et révolutionnaires. Avec des conséquences importantes : il y aura plusieurs partis du prolétariat, et la lutte politique se mène aussi à l’intérieur du mouvement ouvrier et pas seulement face à la bourgeoisie.

Ce qui implique plusieurs réaménagements à la fois sur le plan tactique et stratégique, en posant deux problèmes un peu fondamentaux autour de deux notions :
  • le "front unique" dans sa dimension à la fois stratégique et tactique ;
  • le "gouvernement ouvrier", un vieux serpent de mer (cf. l’expérience quasi-unique en Saxe-Thuringe en 1923, qui se termine plutôt mal…).
Passée une période d’illusion où les communistes pensent que la vague révolutionnaire va tout emporter, il devient vite évident que les organisations réformistes conservent une influence non négligeable. Il faut donc trouver les moyens de combattre cette influence au travers d’une série de démonstrations qui font avancer en même temps le prolétariat du point de vue de sa conscience, améliorent le rapport de force. Ce n’est pas l’unité en soi…

L’étude de la révolution allemande et du PCA est particulièrement intéressante : un vieux pays industrialisé, une très longue crise révolutionnaire, un PC de masse.

Cette étude pose en particulier deux problèmes importants.
  • Comment on construit un parti de masse, à partir d’un petit groupe : rappel sur l’éclatement à la fin de la guerre entre SPD/USPD/Spartakistes et les différentes fusions pour tenter de gagner une partie du milieu qui hésite entre la Social-démocratie et les communistes. D’où l’intérêt de lire la description que propose Broué sur le PCA en 1922-1923 avec ses forces et ses faiblesses : l’implantation ouvrière, la force de son appareil, la presse, etc., mais aussi la faiblesse politique de ses cadres et de sa direction
  • L’incapacité pour cette direction à appréhender les mouvements très rapides de la lutte de classe : en 1919, une insurrection précoce délibérément provoquée par la bourgeoisie ; en 1920, l’arme aux pieds sous prétexte que ce sont les réformistes qui organisent la grève générale, et en 1921, un coup de force isolé censé réveiller le prolétariat qui débouche sur un véritable désastre ; en 1923, une préparation minutieuse dans un contexte éminemment favorable, mais une tactique complexe reposant notamment sur ce point d’appui qu’aurait dû être le gouvernement ouvrier de Saxer-Thuringe et qui, d’hésitations en hésitations, débouche sur une défaite sans combat mettant fin à une longue période de crise révolutionnaire … Au final, une série de contretemps.
Une des leçons que l’on tire de cette période : la qualité d’un parti, c’est d’abord fondamentalement celle de sa direction. Ce n’est pas du fétichisme : une direction ne se construit pas hors-sol, elle se construit au sein du parti. Mais elle a une responsabilité particulière, parce qu’à un certain moment, une révolution est un champ de bataille, un contretemps peut rapidement se transformer en désastre.

Sur la naissance de la IVème Internationale 
et les problèmes posés jusqu'à nos jours

Durant les années 1920-1930, les révolutionnaires sont pris dans un véritable étau entre le stalinisme et le fascisme, ils sont broyés partout en Europe et dans le monde.

La nouvelle période pose deux problèmes finalement assez mal résolus jusqu’à aujourd’hui.

D’abord, est-ce qu’il faut construire un parti ? La question pouvait sembler tranchée depuis longtemps, mais elle se pose à nouveau du fait de l’expérience soviétique en Russie : le parti bolchevique est-il responsable de la dégénérescence de la révolution ? Trotsky explique longuement que c’est mal poser le problème. Mais le problème existe dans la tête de beaucoup de gens, il a sans doute une dimension régressive, mais il faut bien y répondre aujourd’hui encore.

L’autre question est de savoir comment l’on peut reconstruire un parti à partir de trois fois rien. La IVème Internationale ne naît pas du tout dans les mêmes conditions que la IIIème Internationale. Et très vite, la question se pose : peut-on le faire directement ? Faut-il des médiations ? Faut-il envisager la construction d’un "parti ouvrier" dont les délimitations stratégiques ne seraient pas achevées ? Là aussi, un vieux serpent de mer depuis les débats aux États-Unis en particulier, en 1935… et dans d’autres pays jusqu’à nos jours.

De multiples tentatives à partir des expériences de "partis larges" dans les années 1980 jusqu’à aujourd’hui, également à partir du bilan que nous pouvons faire de l’expérience NPA.

Jean-François Cabral
Stage de formation du courant des 5 et 6 juillet 2014



Et pour aller plus loin sur certaines questions,
quelques éléments de bibliographie :

1) Un récit très vivant et une excellente introduction sur l’Internationale communiste
Alfred Rosmer : Moscou sous Lénine, les origines du communisme (1953, éd. Pierre Horay ; rééd. 1970, éd. Maspero ; rééd. 2009, éd. Les Bons Caractères). Un récit écrit par un témoin direct de l’époque, militant anarcho-syndicaliste (dirigeant de la CGT en 1914) qui a rejoint l’Internationale communiste à sa création et l’Opposition de gauche (Trotsky) avant de s’en éloigner à la fin des années 1920.

2) Les débats à l’époque de Lénine sur la construction du parti
Lénine : Que faire ? (1902, Editions du Progrès)
Trotsky : Nos tâches politiques (1904, chez Belfond ou Denoël)
Luxemburg : Grève de masse, parti et syndicat (1906, introuvable chez Maspero)
Manifestes, thèses et résolution des quatre premiers congrès mondiaux de l’Internationale communiste 1919-1923 (en fac-similé à la Brèche mais épuisé). Lire en particulier : Résolution sur le rôle du parti communiste dans la révolution prolétarienne (1920) ; Conditions d’admission des partis dans l’Internationale communiste (1920) ; Le parti communiste et le parlementarisme (1920) ; Le mouvement syndical, les comités de fabriques et d’usines (1920).

3) Des ouvrages d’historiens
Pierre Broué : Le parti bolchevique (1963, Editions de Minuit)
Pierre Broué: Révolution en Allemagne 1917-1923 (1971, Editions de Minuit)
Pierre Broué : Histoire de l’Internationale communiste (1997, Fayard)
Pierre Frank : Histoire de l’Internationale communiste (1979, La Brèche)
Michel Dreyfus (sous la direction de) : Le siècle des communismes (2000, Points-seuil)
Jean-Jacques Marie : Lénine (Balland, 2004)
Philippe Robrieux : Histoire intérieure du parti communiste (Fayard, 1980). Le premier volume de cette histoire du PCF est consacré aux années 1920-1945.

4) Des articles de Daniel Bensaïd et Ernest Mandel (IV° Internationale)
Daniel Bensaïd : Lénine et la politique (2002)
Ernest Mandel : Sur les partis d’avant-garde (1983)

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