La Poste - Hauts-de-Seine : la mobilisation continue

Bientôt trois semaines de grève... Lundi 16 novembre, la grève a été reconduite dans les quatre bureaux touchés par le mouvement depuis jeudi dernier. Le nombre de grévistes a augmenté à Neuilly-sur-Seine et se maintient à Puteaux, Clichy et Châtenay.

En voyant que les postiers/ères – prêts à se faire décompter un dimanche comme jour de grève – faisaient preuve de détermination, la direction commence à prendre au sérieux les grévistes et à concéder des audiences pour négocier.

Deux éléments jouent dans le sens d’une mobilisation départementale. Plusieurs relativement gros bureaux sont en réorganisation presque en même temps : outre Neuilly-sur-Seine et Malkoff-Vanves, Asnières, Gennevilliers, Clichy, Nanterre et Colombes. Et des attaques départementales ont été annoncées cet été : la fin du « fini-parti », du paiement des heures supplémentaires au forfait, le délai de prévenance dans les bureaux qui changent de régime de travail...

Depuis la rentrée, la direction des Hauts-de-Seine semble se résoudre à adapter le rythme d’application aux réalités des rapports de forces locaux, mais il est possible de fédérer les mécontentements, non seulement bureau par bureau mais aussi sur des questions qui touchent tout le monde.

Regrouper les forces, coordonner l’action

Des négociations locales ont donc eu lieu aussi bien à Clichy, Neuilly, Puteaux que Châtenay. La direction esquisse partout des reculs (sur le « fini-parti » et les heures supplémentaires à Puteaux, sur le comblement du sous-effectif à Châtenay)... sans pour autant lâcher sur l’essentiel.

Les débats en AG ont mis en évidence la nécessité de regrouper les différents bureaux pour réussir à acquérir la force suffisante pour faire reculer la direction, qui depuis jeudi dernier n’a pas accordé d’audience départementale. C’est en additionnant les forces des bureaux et en combinant un maximum de méthodes de lutte (juridique, interpellation des mairies, manifestations… et extension de la grève !) que la direction a été mise en difficulté. C’est en poursuivant sur cette voie qu’il sera possible de la faire céder.

Correspondant
dans l'hebdo L'Anticapitaliste n° 312 (19/11/15)


> Chèques à l’ordre de Sud Poste 92
51 rue Jean-Bonal, 92250 La Garenne Colombes (avec la mention « Solidarité grève » au dos)

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